Proposition de Hollande sur l'impôt

Mr Hollande a annoncé que si le PS accédait au pouvoir suite aux élections présidentielles et législatives, les impôts augmenteraient, notamment pour les personnes ayant plus de 4OOOeuros comme revenus, un impôt supplémentaire serait ainsi créé spécialement pour ces personnes...

Vos réactions...

Un peu de provocation.. voilà de quoi alimenter le débat ( ce texte n'est pas de moi biensur, je me garderai de donner mon opinion sur ce sujet pour le moment )

«il faut supprimer l'ISF»

Depuis dix ans, la classe politique comme l'administration présentent contre l'évidence l'expatriation liée à l'impôt sur la fortune (ISF) comme un phénomène limité, sans impact sur le budget, l'économie et son financement. Parce que cet impôt a largement contribué à faire reculer la France, il est temps de le supprimer. Ces idéologues de l'impôt partent d'un constat faux, initié par la droite en 1996 pour justifier le déplafonnement : l'expatriation liée à l'ISF concerne quelques centaines de personnes par an. Rien n'est moins sûr car l'essentiel des départs liés à l'ISF échappe à la statistique fiscale : ceux qui cèdent leur outil de travail et déménagent dans l'année fiscale de la cession. La population concernée est plutôt une vingtaine de milliers de chefs d'entreprises, petites ou moyennes. Ces doctrinaires en déduisent alors que l'expatriation est un phénomène sans impact sur le budget. Là aussi, l'analyse est bien courte. Doit-on rappeler que les recettes de l'ISF ont baissé en 1998 de 10 %, soit 150 millions d'euros, en raison des départs alors enregistrés suite au déplafonnement, et que cette baisse a été depuis lors masquée par la non-revalorisation du barème en fonction de l'inflation. D'après Philippe Marini, la perte de recettes fiscales liée à l'expatriation immédiate suite à une cession de l'outil de travail représente au moins un milliard d'euros par an.
Les dogmatiques en concluent aussi que l'expatriation est un phénomène sans impact notable sur l'économie, car elle ne se traduit pas nécessairement par la délocalisation des activités qui sont à l'origine du patrimoine et des revenus. C'est une lapalissade pour les outils industriels, qui ne se déménagent pas facilement. C'est déjà moins vrai pour des entreprises de service. Surtout, cet argument méconnaît le phénomène autrement plus préoccupant de l'expatriation progressive du contrôle puis de la substance des entreprises par le développement hors de France d'activités parallèles. Cet argument est encore plus inexact pour l'activité d'investissement : l'expatriation s'accompagne souvent d'un élargissement considérable de l'univers d'investissement qui, en marginalisant la France, incite pour l'essentiel à réinvestir en dehors de France.

Plus fondamentalement, ces fanatiques, relayés par le Conseil des impôts, méjugent l'impact négatif de l'expatriation des capitaux sur le financement en France de la création et du développement de l'entreprise. D'abord, ils sous-estiment manifestement, avec 250 millions de 1997 à 2001, l'ampleur des sorties de capitaux liée au déplafonnement de l'ISF, en réalité plus proche de 25 milliards, un record depuis la révocation de l'Edit de Nantes. Puis par un tropisme intrigant, ils se félicitent que l'entreprise vendue reste en France, mais ignorent le sort des capitaux issus de la cession : or leurs détenteurs, soucieux avant tout de répartir les risques, s'expatrient, parce que l'ISF ne reconnaît pas la diversification patrimoniale en dehors de l'outil de travail, et taxe confiscatoirement l'investissement minoritaire dans les sociétés, même avant le déplafonnement de 1996. L'ISF force ainsi à l'expatriation l'investisseur financier minoritaire, et avec lui le contrôle de l'industrie du capital développement.
Issus de l'administration, et peu formés à la microéconomie comme à l'investissement, ces ayatollahs de l'ISF oublient que créer des emplois et développer des entreprises nécessitent non seulement des entrepreneurs, mais aussi des investisseurs pour les financer : pour l'essentiel minoritaires, ces acteurs cruciaux doivent par nature être suffisamment fortunés pour en prendre le risque. Or, depuis vingt ans, droite et gauche ont tout fait pour non seulement décourager l'entrepreneur, mais aussi appauvrir puis exiler le financier minoritaire. Le résultat est mécanique : les créations d'emplois privés n'ont pas compensé la disparition des emplois obsolescents ou délocalisés, que la mondialisation amplifie. Le prix politique de cette inconscience n'a pas été immédiat, mais se cristallise depuis peu : à PNB égal, la France dispose en 2004 d'un million d'entreprises de moins qu'en Grande-Bretagne, ce qui explique ses 10 % de chômeurs structurels, sa croissance potentielle divisée par deux tous les dix ans, et son déclin relatif que tous récusent malgré l'évidence.


Qu'en pensez vous ?

Je pense que c'est tout un tas de conneries : je constate l'utilisation d'un jargon de spécialiste pour donner un genre sérieux au texte, mais en y grattant bien, ce texte suit les dogmes libéraux, où l'impot serait une surcharge pour les ménages,et qu'il faut absolument le réduire de façon considérable...
Je tiens aussi à rappeler que la France n'est pas la championne en matière d'impot, pour avoir fait un exposé sur les P.O., je peux vous l'assurer! Il existe simplement des différences de comptabilisation en matière de prélèvements obligatoires!

Pour revenir à l'ISF, alors oui c'est vrai, quelques centaines de personnes partent en exil pour échapper au fisc, et cela donne un manque à gagner certain!mais imaginer une seule seconde, qu'on supprime l'ISF, le manque à gagner sera encore plus important !!

En attendant la suppression de la tva (l'impôt le plus inégalitaire) et une réforme fiscale de grande ampleur, qui supprimerait les paliers, et instaurerait un impôt réellement proportionnel, je souhaite qu'on oblige un citoyen français à payer ses impôts en France, ce qu'il me semble pour le moins logique...

Bon bah Miss Royal a bien gentillement désapprouvé son conjoint en déclarant qu'en cas d'élection, elle n'augmentera pas les impôts ...

moi j'en dirais pas enormement...l'argent on le prend la ou il est et, comme on en avait parlé avec beber, si les gars paient l'ISF, c'est qu'ils ont largement de quoi se le payer, alors n'allons pas penser que les riches comme johnny halliday (et d'autres) sont des victimes, et qu'ils etouffent sous la pression fiscale!

Et je voulais aussi préciser une spécificité très française j'ai l'impression : le fait de se plaindre, surtout quand y'en a pas besoin !!
Bref, tout ça pour dire, que les gens qui vivent dans la misère, on les entend que très rarement (parce que les médias et le gouvernement ne veulent pas qu'on les entendent?), et ce sont les gens qui ne sont vraiment pas dans le besoin qu'on entend le plus et qui se plaignent, et la pour le coup, les pauvres personnes gagnant plus de 4OOOeuros, sont vraiment à plaindre...

pour revenir sur ce que tu dis en dernier Bertrand, un livre est paru récemment sur le rapport des gens à l'argent("L'argent et nous" par Janine Mossuz-Lavau)qui confirme l'idée que ce ne sont pas les plus pauvres qui se plaignent. Je ne l'ai pas lu mais le résumé du nouvel obs en dit:"les gens moyens-entre 1300 et 3000 euros par mois-disent souvent:"on a ce qu'il faut pour vivre et etre heureux"Des riches, en revanche, affirment "ne pas s'en sortir" alors que des pauvres estiment"ne pas se priver" Le travail d'enquête mené par la politologue J.M-L dresse un état des lieux à la fois moderne et archaïque de notre rapport à l'argent.(etc)
Et sinon au sujet du texte, je ne maitrise absolument pas assez le jargon économque ni les notions suffisantes pour répondre de façon constructive en contredisant les dires de l'auteur, mais j'aime bien (ironie) la façon qu'il a de dire que tous ceux qui soutiennent l'ISF se trompent, en gros tous les politiques ou économistes qui ne sont pas ultra- libéraux n'ont rien compris. En plus il soutient que l'ISF est une opposition à la croissance économique française à cause de l'expatriation des capitaux etc mais si cette croissance doit se faire en favorisant et en accroissant encore plus les inégalités au sein de la société merci bien... En gros on est nul par rapport aux anglais ou aux Suisses (par exemple)qui eux ont bien compris que pour qu'un pays soit dynamique il faut laisser le social et l'intervention de l'Etat de côté...(Vivement une margaret Tatcher en France! ) La France se trouve donc marginalisée à cause de sa trop forte imposition sur les grosses fortunes et aussi sur les sociétés...Mais doit-t-on imiter les pays les plus libéraux pour être compétitif ou peut-on espérer une harmonisation de l'imposition(des pays européens au moins) orientée dans une visée sociale et non économique?

Je ne sais pas si on peut espérer une harmonisation fiscale en Europe (qui se ferait par le haut, et évidemment pas par le bas), mais en tout cas, je le souhaite vraiment...

a mon avis l'harmonisation fiscale ne se fera qu'une fois tous les niveau de vie moyens de tous les europeens seront calibrés si j'ose dire...sinon ca va etre un casse tete lol!
en tout cas ma signature elle tue
(flood powaaaaaa!)

lol oui elle tue, fin bon pour les ames sensibles que nous sommes, c'est choquant...

ca plus le porky, les gens vont vraiment croire qu'on a un fofo de détraqué lol

ou plutôt que le modo est détraqué!

héhé
encore une fois on met tout sur le dos du communiste...