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 histoire: la politique économique du Front Populaire

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MessageSujet: histoire: la politique économique du Front Populaire   histoire: la politique économique du Front Populaire Icon_minitimeSam 9 Déc - 14:40

voili voilou ....l'intro et la conclusion sont à zapper mais tous le reste peut vous servir... elephant

La politique économique
Du Front Populaire
1936



Le 6 février 1934 fait naître dans les esprits de la gauche la nécessité de s’unir face à la montée du fascisme. Ainsi, poussé par le Kominterm à s’unir avec des partis « bourgeois », le parti communiste s’unit avec la SFIO et plus tard avec les radicaux, afin de présenter une union populaire aux élections législatives.
Après une victoire électorale le 3 mai 1936 le premier cabinet de Léon Blum est mis en place le 4 juin. Il est appelé à résoudre la crise économique qui frappe la France depuis le début de la décennie.
Le Front Populaire a-t-il permis une reconstruction économique de la France en 1936?
Pour répondre à ce problème, nous étudierons dans un premier temps le projet du Front Populaire avant sa victoire électorale pour ensuite analyser les réformes qu’il entreprend et enfin évoquer les réactions que le Front Populaire provoquera, au point de vue économique comme au point de vue des mentalités.

I/ Le Front populaire : une solution à la crise ?

1/Le cas de la France

Alors que la grande crise économique a touché les Etats-Unis et le reste du monde en 1929, la France a été atteinte en 1931 du fait de son activité relativement en marge du grand capitalisme international. Néanmoins, la crise, qui ailleurs est caractérisée par une année noire (généralement 1932) suivie d’une amélioration, est moins violente mais plus longue. En effet, alors que les autres pays ont amorcé leur ascension productive, l’économie française est anémiée, passive et, du fait de l’archaïsme de ses structures, s’enfonce dans les difficultés.
Ainsi, en 1936, la production industrielle a légèrement repris mais ses exportations sont au plus bas (la France est l’un des rares pays à ne pas avoir dévalué sa monnaie).Les seuls secteurs en expansion sont ceux qui sont liés aux nouvelles technologies (par exemple l’électricité dont la production a augmenté depuis 1928). En plus, les prix ne cessent de chuter depuis 1931. Par exemple, ceux du vin et du froment sont divisés par deux.

En 1936, le Front Populaire hérite ainsi d’un budget d’Etat déficitaire, d’une balance entre exportations et importations déséquilibrée et d’un chômage élevé (500 000 personnes sont aux chômages sans compter le chômage partiel).

2/Agir sur le budget par la reprise

Le gouvernement du Front Populaire possède, entre autres, une particularité : il est l’avant-garde en France d’une nouvelle vision économique de la crise, d’une nouvelle théorie. Il est peut-être plus inspiré par F. D. Roosevelt et son New Deal (dont la politique est teinté des théories de son ami Keynes) que directement par Keynes lui-même. En effet, ce dernier publie Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, qui sera son manifeste, en 1936 mais l’œuvre ne sera publiée en français qu’en 1942. Quoi qu’il en soit, les théories dont Keynes est à l’origine sont en vogue dans la première partie de la décennie (et seront appliquées après la seconde guerre mondiale dans de nombreuses démocraties).

Cette théorie s’oppose à celle des libéraux classiques qui prétend que le marché s’autorégule et s’équilibre par la simple balance entre l’offre et la demande. Par conséquent, tout intervention de l’Etat représenterait un frein dans l’économie. Néanmoins, jusqu’à 1936, en France, les gouvernements successifs s’en sont tenu à une simple politique d’austérité et un repli protectionniste en cas de crise, repli qui est pourtant contraire à l’idéologie libérale.

À l’inverse, la SFIO affirme qu’il faut une intervention de l’État qui doit pousser à la consommation par « l’accroissement de la capacité générale d’achat et de consommation » qui se fait par une hausse des revenus et une lutte contre le chômage (on parle ici de reflation). Ainsi, sortir le pays de la crise s’accompagne obligatoirement par une amélioration des conditions de vie, et notamment celles du prolétariat. Cette intervention de l’État, qui plus tard se retrouvera dans la notion d’État providence, implique donc de plus grandes dépenses de l’État sans pour autant augmenter la pression fiscale sur le patronat, ce que désirent les communistes, et par là admet donc le déficit budgétaire. Ainsi, sans être une théorie socialiste, elle n’est pas non plus purement radicale, qui est hostile de nature à un déséquilibre budgétaire.

La difficulté est donc pour la SFIO et Léon Blum de faire accepter un programme suivant cette grande ligne à ses deux alliés, les communistes et les radicaux.

3/Le programme économique

Le 12 janvier 1935, le Front Populaire publie son programme commun. Victor Basch, journaliste du quotidien L’œuvre évoque par ailleurs l’importance de ce programme : « Pour la première fois depuis que la République existe, tous les partis et groupements de gauche se sont entendus sur un nombre déterminé et précisé de revendications. ». En effet, ce programme, basé sur trois missions, prévoit un respect commun de la « discipline républicaine », un programme commun de majorité parlementaire et un programme de gouvernement.

Les revendications économiques du Front Populaire sont divisées en deux rubriques, une contre la crise en matière de production et de commerce, une autre traitant, « contre le pillage de l’épargne, d’une meilleure organisation du crédit ».
Ainsi, traitant de la crise industrielle, le Front Populaire a pour but la création d’un fond national de chômage, une augmentation des retraites, une réduction du temps de travail sans baisse des salaires et d’un plan de grands travaux publics, toujours dans l’optique à la fois d’améliorer les conditions de vie ouvrières et de diminuer le chômage.
De plus, s’agissant de la crise agricole, le programme prévoit la création d’un Office National Interprofessionnel des Céréales (similaire aux Organisations Communes de Marché européennes actuelles) visant à stabiliser les prix, le soutien des coopératives agricoles, le développement du crédit agricole, la suppression des saisies et l’aménagement des dettes des agriculteurs.
Enfin, pour la meilleure organisation du crédit, les trois organisations politiques veulent réglementer les milieux banquiers et modifier l’organisation de la Banque de France sans pour autant nationaliser le crédit.

Le Front Populaire n’a pour but que trois réformes de structures que sont une réforme de la Banque de France sans nationalisation, la création d’un Office National Interprofessionnel des Céréales et la nationalisation des industries de guerre sans nationaliser les industries clés. On ne peut donc parler d’un programme socialiste modifiant les structures du pays, mais plutôt d’une expérience de politique sociale dans des structures capitalistes.
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MessageSujet: Re: histoire: la politique économique du Front Populaire   histoire: la politique économique du Front Populaire Icon_minitimeSam 9 Déc - 14:41

II/ Le temps des réformes

C’est dans un climat d’exacerbation de la lutte des classes que le gouvernement Blum commence ses réformes.

1/Les réformes sociales

Le 5 juin, une délégation patronale prend contact avec Léon Blum, craignant une révolution bolchevique, suite aux grèves touchant le pays. Le 7 juin, les délégués syndicaux et patronaux se réunissent pour aboutir à des accords. Si ces accords n’aboutissent pas, le gouvernement exprimera son arbitrage (ce qui se passe concernant les augmentations de salaires). Ces accords de Matignon, signés dans la nuit du 7 au 8 juin, aboutissent à des engagements mutuels.
Les patrons s’engagent à respecter la liberté syndicale et à ne prendre aucune sanction pour fait de grève. En contrepartie, les syndicats admettent que l’exercice du droit syndical ne doit pas aller a l’encontre des lois. De plus, les salaires seront augmentés, de 15% pour les plus bas jusqu’à 7% pour les plus élevés, l’augmentation totale ne dépassera pas 12%. Enfin, les patrons proposent l’élection de délégués du personnel, espérant que ceux-ci seront plus modérés et plus contrôlables. En réalité, ils donnent une arme de plus aux syndicats.

Suite à ces accords annonçant la première grande victoire du Front Populaire, Léon Blum fait voter trois lois en l’espace de deux jours :
-Le 11 juin, une loi mettant en application les conventions collectives adoptées en 1919 est votées. Ces conventions concernent, entre autres, le droit des salariés à la négociations de leur contrat, de leur formation professionnelle et de leurs garanties sociales.
-Une loi, votée aussi le 11 juin, instaure deux semaines de congés payés par an.
-Le 12 juin est promulguée une loi mettant en vigueur la semaine de 40 heures sans diminution du salaire hebdomadaire pour les salariés.

Les premières réformes, votées avec une nette majorité, sont donc sociales et bouleversent la société française. Elles sont perçues comme une grande victoire dans la classe ouvrière. Cette démocratisation (ici sociale) ne se limite pourtant pas au simple prolétariat et le gouvernement du Front Populaire va vite s’intéresser aux inégalités structurelles et purement économiques.

2/Les réformes de structures

Suivant son programme électoral, le Front Populaire crée en août l’Office National Interprofessionnel du Blé (ONIB) qui doit permettre une régularisation du marché. En effet, cette organisation achète les récoltes à un prix fixé par l’État puis les commercialise. Cette mesure permet ainsi une plus grande sécurité financière des agriculteurs, jusqu’ici gravement touchés par la baisse des prix. Par exemple, en 1936, l’ONIB achète le blé presque deux fois plus cher que les pris en 1935.
Cette réforme, affectant les classes moyennes, est perçue à la fois comme une mesure proche des radicaux (dont la défense des classes moyennes a été jusqu’ici la spécialité) et comme un début d’étatisation par la droite.

De plus, le 11 août est adoptée la loi sur la nationalisation des industries de guerres, dont les entreprises sont mal vues, leurs dirigeants considérés comme des « marchands de canons » représentant une pressions politique capable de mener le pays à un nouveau conflit, ce que l’opinion, majoritairement pacifiste, refuse. Les premiers décrets d’expropriation prendront effet en octobre. Cette nationalisation permet au point de vue économique une plus grande indépendance de l’Etat concernant un possible conflit.

De juin à juillet, le gouvernement entame une réforme du statut de la Banque de France. Le texte élargit le droit de vote interne, jusque-là conféré aux 200 plus gros actionnaires, les « 200 familles ». Désormais, 40 000 actionnaires peuvent participer à la direction de la Banque de France. Qui plus est, l’ancien conseil des 15 régents est remplacé par un conseil composée de fonctionnaires, de techniciens et de représentants des grandes organisations économiques (CGT, Confédération Générale de la Production Française, Fédération Nationale des coopératives de Consommation). Cette mesure peut être considérée comme une étatisation ou non. Par ailleurs le Comité de Vigilance des Intellectuels Antifascistes, organisations précurseur du Front Populaire déclarera :
« Toutes les idées essentielles (du Front Populaire) sont respectées. Sera-ce suffisant pour que la Banque de France devienne la Banque de la France ? Oui, pour autant que les hauts fonctionnaires qui siègeront au Conseil seront des serviteurs fidèles der la Nation, pour autant que l’Exécutif et le Législatif exécuteront la volonté du suffrage universel. »

Ces mesures s’accompagneront en 1937 de la nationalisation des chemins de fer sous le radical Chautemps, successeurs de Léon Blum. C’est la naissance de la SNCF.



3/Les mesures financières

À son arrivée au pouvoir, Léon Blum et son gouvernement héritent d’un situation financière difficile. Qui plus est, l’annonce d’un déficit budgétaire risque de faire perdre la confiance des banques a l’État, condition nécessaire pour le relèvement économique du pays. En effet, le déficit prévu à la fin de l’année 1936 est de l’ordre d’une dizaine de milliards de francs.
Pour prévoir les dépenses prochaines, quatorze milliards de bons du trésor qui avaient été vendus à la Banque de France sont transformés en avances directes de la Banque à l’État sous un intérêt avantageux pour ce dernier (2%). De plus, un crédit supplémentaire de 10 milliards est donné à l’État dans les mêmes conditions de prêt, ce qui apporte les possibilités de dépenses de l’État à 20 milliards dans les prochains mois. Pour appuyer cette action, Vincent Auriol, encore membre de la SFIO lors de ces déclarations, déclarera : « Jusque-là, c’est de l’équilibre comptable rigoureux du budget qu’on espérait la renaissance économique. C’est, au contraire, de la renaissance économique que nous attendons de bonnes finances. »

Les mesures et réformes entamées par le Front Populaire lors de l’été 1936 ont amené une plus grande justice sociale et dévoile une réelle implication contre la crise économique, parfois aux dépens de l’idéologie socialiste, comme l’attestent les timides réformes de structures. Le bouleversement positif que représente cette arrivée au pouvoir est-il durable ?
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MessageSujet: Re: histoire: la politique économique du Front Populaire   histoire: la politique économique du Front Populaire Icon_minitimeSam 9 Déc - 14:42

III/Critiques et échecs économiques du Front Populaire

1/Une opposition grandissante

Dès son arrivée au gouvernement, les mesures prises par le Front Populaire ainsi que sa ligne de conduite économique lui valent de nombreuses critiques.

Tout d’abord, le patronat, qui a dû se plier à la signature des accords Matignon, voit ses charges augmenter (à cause de la hausse des salaires et des congés payés) de et son pouvoir au sein de l’Entreprise diminuer, ce qui à pour conséquence une haine durable envers le gouvernement, haine que Blum tentera de résorber en annonçant la « pause », abandon momentané des réformes sociales. Maladresse politique, cette initiative vaudra l’amertume de la classe ouvrière et des organisations de gauche, sans pour autant rassurer les milieux d’affaires.

De plus, à la chambre des députés, la droite, allié historique du patronat, multiplie ses attaques au gouvernement.
La politique économique dans son ensemble est considérée comme du « rooseveltisme lilliputien » par Joseph Caillaux, conscient de l’influence du New Deal sur le Front Populaire mais parlant d’une « différence de circonstances flagrante ». Avec Paul Reynaud, tous deux représentent la tête de proue de l’opposition. Plus sérieusement, ce dernier critiquera la théorie de Blum, dénonçant une hausse du prix de revient des produits causée par la semaine des 40h et la hausse des salaires.
En outre, la droite estime que la fin de l’été est un moment propice à la dévaluation du Franc, nécessaire au maintien des échanges avec l’étranger. En effet, les prix des produits français sont de 20% supérieurs à ceux des autres pays (rappelons qu’avant la crise de 1929, les prix français étaient d’environ 20% inférieurs à la moyenne internationale).

L’inquiétude grandissante d’une frange considérable de la société va se révéler fondée et entraînera de nouveaux problèmes économiques.

2/Les difficultés économiques

Dès juin 1936, l’arrivée du Front Populaire une perte de confiance des milieux d’affaires qui entraîne la fuite des capitaux vers la Suisse, destabilisant la monnaie.
De plus, ce qui avait valu la défection du patronat provoque une hausse des prix. En effet, l’augmentation des salaires est absorbée par la hausse des prix dès septembre, aggravée par les dépenses dans l’armement, rendant l’action gouvernementale ineffective.
Par ailleurs, les grèves de mai-juin 1936 et les quarante heures par semaine provoquent une baisse sensible de la production, à défaut d’une baisse de chômage.

Ainsi, à l’automne, l’échec économique semble évident et Léon Blum, qui jusqu’à présent se refusait à appliquer la dévaluation doit effectuer un alignement monétaire sur Londres et Washington, dévaluant le Franc de 26% . Cette dévaluation, insuffisante pour certains, ne met pas fin à la fuite des capitaux, ni aux difficultés de trésoreries de l’État.

En outre, la hausse des salaires et des charges patronales entraîne de graves difficultés financières auprès des petites entreprises, constituant une partie de la classe moyenne, base électorale des radicaux.
Ainsi, le Front Populaire est confronté à un retournement de certaines de ses bases électorales, provoquant une nouvelle exacerbation de ses divisions politiques internes.

3/Les dissensions internes

La fin du Front Populaire est certainement moins due aux critiques externes qu’à l’implosion de son unité.

Ainsi, au point de vue économique, les communistes, Maurice Thorez en tête, se sont opposés à la dévaluation depuis le début, déclarant qu’elle aurait pu être évitée en faisant « payer les riches », c’est-à-dire en les taxant. Cette déception des communistes (entre autres) aboutit au refus de confiance du gouvernement par ceux-ci en décembre 1936. La « pause » achèvera d’anéantir l’espoir d’un retour au soutien du gouvernement du PC.

De plus, le principal élément responsable de la fin du Front Populaire est la défection des classes moyennes, qui craignent un processus d’expropriation à la suite de la création de nouvelles charges patronales, « asphyxiant » les petites entreprises. Cette perte de confiance influencera les radicaux qui, en plus de s’opposer à la politique financière de Léon Blum, lui refuseront les pleins pouvoirs financiers en juin 1937, ce qui lui vaudra sa destitution.




Le retour à la politique droitière des radicaux et la défection des communistes provoquent la chute de Léon Blum et de son gouvernement, ce qui marque le début de l’agonie de l’unité de la gauche qui durera près d’un an. L’arrivée au pouvoir du radical Daladier en avril 1938 achèvera le Front Populaire en intégrant au gouvernement des hommes de droites comme Paul Reynaud et excluant les socialistes.
La politique économique du Front Populaire a rencontré de graves difficultés, vraisemblablement dues au fait que la conjoncture économique n’était pas propice à de telles réformes. En plus de ces difficultés, la théorie relativement nouvelle de Keynes introduite par ce gouvernement a provoqué une grande méfiance et s’est révélé inadaptée aux problèmes économiques de l’époque. Néanmoins, ce gouvernement a amené de nombreuses avancées sociales et économiques pour les couches de la population les plus défavorisées, qui même si à court terme n’ont pas semblé efficaces ont créé un esprit nouveau marquant pour certains une nouvelle ère pour l’homme, affranchi de l’esclavage de la machine et pouvant évoluer dignement dans une société plus humaniste et généreuse.
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MessageSujet: Re: histoire: la politique économique du Front Populaire   histoire: la politique économique du Front Populaire Icon_minitimeSam 9 Déc - 14:43

Chronologie


-6 mars : Réunification de la CGT et de la CGTU. Ses effectifs passent de 750 000 à 4 millions d’adhérents dans l’année.
-26 avril et 3 mai : Victoire électorale du Front populaire aux législatives.
-11-25 mai : Début d'un vaste mouvement de grèves générales dans tous les secteurs, avec occupations des usines ; six millions de grévistes en mai-juin.
-26 mai : Près de 100 000 ouvriers métallurgistes sont en grève.
-27 mai : Publication de l'article Tout est possible ! de Marceau Pivert, où il propose de transformer le mouvement populaire en révolution sociale.
-5 juin : Gouvernement Léon Blum. Trois femmes au gouvernement. Les communistes pratiquent le soutien sans participation. Vincent Auriol aux Finances. Charles Spinasse à l’Économie. Le gouvernement veut relancer la production par la consommation.
-7 juin : Signature des accords de Matignon entre les syndicats, le patronat et le gouvernement
-11 et 12 juin : Lois sur les conventions collectives, les congés payés (2 semaines), la semaine de 40 heures.
-13 juin : Après l’appel de Maurice Thorez (« il faut savoir terminer une grève », 11 juin) les ouvriers métallurgistes reprennent le travail.
-18 juin : Décret de dissolution des ligues.
-2 juillet : Loi portant à 14 ans l'âge de la scolarité obligatoire.
-24 juillet : Réforme de la Banque de France.
-3 août : Création du billet de congé populaire annuel, présenté par Léo Lagrange, sous-secrétaire d'État aux Sports et à l'organisation des Loisirs.
-11 août : Loi sur la nationalisation des industries d'armement.
-13 août : Loi prolongeant l'obligation scolaire jusqu'à 14 ans.
-15 août : Loi instituant l’Office national du blé.
-26 septembre : Dévaluation de 29% du franc français.
-Septembre :
. Les communistes enlèvent leur soutien au gouvernement.
. Reprise économique à l’automne.
-17 novembre : Suicide du ministre de l'intérieur Roger Salengro, victime d’une campagne de diffamation de la part de l’extrême droite
-5 décembre : Opposés à la politique non-interventionniste du Front populaire, les communistes s'abstiennent dans un vote de confiance.
-31 décembre : La Chambre des députés vote la loi sur la conciliation et l’arbitrage obligatoire pour limiter les conflits sociaux.
-13 février : Confronté à de graves problèmes économiques, Léon Blum annonce une « pause dans les réformes ».
-12 mars : L'Etat lance un emprunt pour la défense nationale.
-24 mai : Inauguration de l’Exposition universelle de Paris. Achèvement du Palais de Chaillot où s'installe le Musée de l'Homme et le Musée national de la Marine.
-21 juin : Blum demande les pleins pouvoirs financiers face à la résurgence de l’activisme d’extrême droite ; il démissionne devant le refus du Sénat.
-22 juin : Camille Chautemps président du Conseil (3) avec la SFIO (fin en 1938).
-30 juin : Dévaluation du Franc français.
-31 août : Nationalisation des sociétés de Chemin de fer et création de la SNCF par un décret-loi qui approuve la Convention concernant la constitution d'une société d'économie mixte.
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