Directives européennes qui interviennet ds le domaine de la qualité de l’eau et du traitement des eaux usées..
Directive Cadre sur l’eau =DCE
Directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil, du 23 octobre 2000, établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l'eau
Modifié en novembre 2001
OBJECTIF Établir un cadre communautaire pour la protection des eaux intérieures de surface, de transition, côtières et souterraines, en vue de prévenir et de réduire leur pollution, promouvoir leur utilisation durable, protéger leur environnement, améliorer l'état des écosystèmes aquatiques et atténuer les effets des inondations et des sécheresses.
Elle fixe un objectif clair et ambitieux : le bon état des eaux souterraines, superficielles et côtières en Europe en 2015, date butoir pour obtenir l’objectif....
Cette directive cadre est intéressante car elle fixe - une logique de résultats :
Pour atteindre son objectif,-ELLE élabore un calendrier précis, connu et affiché, auquel les Etats membres doivent se soumettre ou payer (principe du pollueur- payeur)
Mais Des dérogations sont admises et encadrées à condition de les justifier .
n D’autre part elle prévoit la participation de tous les acteurs comme clé du succès
n Comment est ce que cela se traduit-il ?
Autre exemple de mesures, prises pour l’eau : Bruxelles publie un rapport sur la qualité des eaux de baignade, quelques mois avant la saison touristique
B/ à l’échelle nationale
La DCE(Directive Cadre sur l’eau) fixe un calendrier précis aux Etats Membres afin d’atteindre les objectifs qu'elle leur assigne.
Elle a été traduite en droit français en 2004
Les grandes étapes, auxquelles ont été ajoutées les étapes nationales de mise en œuvre de la DCE sont les suivantes :
_ 2004 : présentation de l’état des lieux. Il permet l'identification des masses d'eau susceptibles de ne pas atteindre le bon état en 2015 et les questions importantes qui se posent au niveau du bassin.
_ 2005 : début de la démarche de révision des schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE)
_ Décembre 2006 : mise en place d'un programme de surveillance de l'état des eaux et date limite pour la consultation du public sur le calendrier d'élaboration du plan de gestion
_ Décembre 2008 : Date limite pour la consultation du public sur le projet de plan de gestion (Art. 14)
_ 2009 : Publication du premier plan de gestion et du programme de mesures correspondant au SDAGE révisé,
_ Décembre 2015 : Vérification de l'atteinte des objectifs, assortie si besoin d'un second plan de gestion ainsi que d’un nouveau programme de mesures
_ Décembre 2021 : Date limite pour le premier report de réalisation de l'objectif
_ Décembre 2027 : Dernière échéance pour la réalisation des objectifs
En vue de l'application de la présente directive, les États membres doivent recenser tous les bassins hydrographiques qui se trouvent sur leur territoire et les rattacher à des districts hydrographiques.
Au plus tard quatre ans après la date d'entrée en vigueur de la présente directive, les États membres doivent faire une analyse des caractéristiques de chaque district hydrographique, une étude de l'incidence de l'activité humaine sur les eaux, une analyse économique de l'utilisation de celles-ci et un registre des zones qui nécessitent une protection spéciale.
Les États membres encouragent la participation active de toutes les parties concernées par la mise en œuvre de cette directive, notamment en ce qui concerne les plans de gestion des districts hydrographiques.
À partir de 2010, les États membres doivent assurer que la politique de tarification incite les consommateurs à utiliser les ressources de façon efficace et que les différents secteurs économiques contribuent à la récupération des coûts des services liés à l'utilisation de l'eau, y compris les coûts pour l'environnement et les ressources.
La directive prévoit que les États membres établissent des régimes avec des sanctions effectives, proportionnées et dissuasives applicables aux violations de ses dispositions.
C/A l’échelle locale
LA DIREN= Direction régionale de l'environnement
LA DCE prévoit la modification du DDAGE pour remplir les objectifs d’ici 2015.
Le SDAGE, un cadre de référence, un schéma directeur qui coordonne et oriente les initiatives locales de gestion collective : schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE), contrats de rivières, de baie, etc.
Le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux du bassin Loire-Bretagne est entré en vigueur le 1er décembre 1996. C'est le cadre de cohérence pour les SAGE schémas d'aménagement et de gestion des eaux préconisés par la loi sur l'eau du 3 janvier 1992.
A quoi sert le SAGE ?
- il fixe les objectifs de qualité à atteindre dans un délai donné
- il répartit l'eau entre les différentes catégories d'usagers
- il identifie et protège les milieux aquatiques sensibles,
- il définit des actions de développement et de protection des ressouces en eau et de lutte contre les inondations.
Une initiative locale
L’organisation de la concertation avec les acteurs
Les acteurs de l’eau peuvent participer activement à l’élaboration du Sdage :
par l’intermédiaire de leurs représentants au comité de bassin
(liste disponible sur
www.eau-loire-bretagne.fr à la rubrique instance de bassin/comité de bassin/liste nominative),
au cours des commissions géographiques et thématiques du bassin,
au cours des consultations formalisées des assemblées,
au cours de diverses réunions organisées avec des publics spécialisés (associations, professionnels de l’eau,…).
L’élaboration du Sdage, une organisation qui croise réflexion sur les enjeux et sur les territoires
Pour faire des propositions pour chacun des enjeux, les groupes thématiques se réunissent au sein du comité de bassin.
Leur secrétariat est assuré par l’agence de l’eau et la Diren de bassin.
Pour prendre en compte les caractéristiques des territoires, les commissions géographiques sont préparées par des comités
de suivi des études géographiques4. Un secrétariat est assuré par les Diren et les délégations de l’agence de l’eau.
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mobilisation importante des collectivités, des associations, des acteurs de l’eau : Dans le cadre de la loi cadre sur l’eau, qui prévoit la consultation du public• 380 acteurs se sont mobilisés pour informer le public de cette consultation et l’inciter à y participer : organisation de
débats, expositions, points de consultation, publication de dossiers, encartage du questionnaire dans des revues, relais
internet….
• Près de 500 manifestations ont été organisées autour des enjeux de l’eau ou ont servi de points d’appui à l’information
sur la consultation.
• Le comité de bassin Loire-Bretagne a organisé 6 conférences de presse puis 6 débats publics, à Orléans, Clermont-
Ferrand, Poitiers, Nantes, Le Mans et Rennes, qui ont réuni environ 700 participants.
• La presse s’est fait l’écho de l’organisation de la consultation et de ces initiatives avec près de 600 articles ou brèves.
Les documents de consultation ont été mis à la disposition du public dans les préfectures, les sous-préfectures et sur
internet. Toutes les mairies (7500) du bassin les ont reçus et ont été invitées à les mettre à leur tour à disposition des
habitants. Enfin les documents étaient disponibles auprès de très nombreuses associations, collectivités, chambres
consulaires,...
Autre exemple : Le rapport sur les eaux de baignade oblige les communes concernées à se doter de stations d’épuration nécessaires pour ne pas perdre les touristes
D/Impact sur le citoyen et rôle qu’il doit jouer
Les résultats et les suites de la consultation
La consultation du public sur les enjeux de l'eau engagée le 2 mai s’est achevée le 2 novembre 2005. Près de 21 000 contributions (questionnaires et contributions écrites) sont parvenues au comité de bassin Loire-Bretagne , soit 0,17 % de la population du bassin Loire-Bretagne, et 0,5 % des foyers. Il faut donc rester modeste.
L’objet de la consultation
Cette première consultation du public portait sur les « questions importantes » ou « enjeux » auxquels il faudra répondre
dans les 10 prochaines années pour atteindre le bon état des eaux et sur le programme de travail pour construire le
Sdage.
Ces enjeux sont développés dans un document intitulé « Tous acteurs de l’eau », résumés dans un document de 4 pages
« Eau : vers un bon état en 2015 » et reformulés sous forme d’un questionnaire de 4 pages, « A votre avis ? », destiné à
faciliter l’expression des avis.
Les résultats de la consultation témoignent de façon générale de l’adhésion du public aux enjeux pour l’eau identifiés
par le comité de bassin. Ils témoignent aussi de la volonté du public de prendre part au débat et de s’impliquer dans . la
gestion de l’eau.
En quoi sommes nous concernés en tant qu’acteurs de l’eau ?
Le SDAGE s_impose ˆ toutes les décisions publiques dans le domaine de l_eau et des milieux aquatiques. Il aura des conséquences sur les politiques menées localement, sur les stratégies, les objectifs et les choix d’investissement.
e Les groupes de travail qui élaborent le projet de 9ème programme de l’agence pour les années 2007 à 2012, le projet de Sdage et le programme de mesures financières et réglementaires qui complétera le Sdage adopté d’ici 2009, sont saisis des avis et contributions du public.
Plus généralement, la réalisation d’une politique de l’eau suppose le concours de chacun, l’évolution des pratiques professionnelles et des comportements individuels.
(bcp d’autres mesures se retrouvent dans ce cas, comme la lutte contre la dégradation de la couche d’ozone, l’Europe fixe les quotas,les pays membres doivent les faire appliquer aux entreprises ou la gestion des déchets avec le tri sélectif , chacun d’entre nous étant concernés par cette mesure)
on a vraiment tous un rôle a joué et il ne faut pas le minimiser la destruction de l’environnement n’est pas un phénomène lointain des signes en sont visibles tous les jours,chacun de nos actes peuvent contribuer à sa conservation. C’est l’objectif de la campagne de sensibilisation lancée par le ministère de l’écologie et du développement durable( vous avez surement déjà vu les spots à la télé) il n’y a pas de petits gestes quand on est 60 millions à les faire »
Conclusion : Volonté de préserver l’environnement=consensus pas de désaccord de fonds=tt le monde est d’accord personne ne va dire qu’il est contre la nature mais pourtant personne n’a l’air près à s’engager réellement dans la lutte pour l’environnement, et ce à toutes les échelles : L’Union Européenne qui malgré de grands objectifs et de belles paroles peine à mettre en place un budget adéquat, certains pays membres comme la France qui n’appliquent pas totalement certaines directives ou retardent leur mise en oeuvre directives ; les grandes entreprises qui voient dans le développement durable une perte de rentabilité ; les élus locaux qui repoussent les mesures trop contraignantes pour leur communes et sont un frein au développement et enfin chacun d’entre nous qui rechignons à modifier nos comportements, à s’imposer des limites et des restrictions dans nos niveaux de vie.