La TVA sociale a déja été expérimentée en allemagne et force est de constatée qu'elle n'a rien de sociale. En allégant les cotisations salariales, au prix d'une hausse de la TVA (qui lui est supérieure bien sur!), elle comprime la demande intérieure d'un pays pour mieux devenir plus compétitive à l'étranger (car les produits sont moins cher du fait de la baisse des cotisations sociales). Ainsi, les entreprises exportent plus tout en étant moins chère : la France étant le principal partenaire commercial de l'Allemagne, c'est notre croissance qui est rognée par ces mesures allemande, et plus encore, les entreprises allemandes vendent plus en france, à la place des entreprises française : la concurrence est évincée.
Cependant, ces mesures en Allemagne sont des mesures de passagers clandestins car elles ne fonctionnent que si elle seule les appliquent. Qu'est-ce qui enpêcherai la France de le faire? Et bien justement rien et c'est le cas aujourd'hui car on va l'appliquer.
Mais il ne faut pas en vouloir à l'Allemagne ou à la France de prendre ainsi de telles mesures de competitivité, car elles ne font que remplacer les anciennes dévaluations compétitives (pour ne pas être un peu trop rasoir, disons que la TVA sociale à les mêmes effets).
En effet, ces anciennes mesures ne sont plus possibles (car monnaie unique oblige), et aujourd'hui si des pays en sont arrivés à de telles prérogatives c'est aussi parce que l'Europe est mal adapté à la mondialisation, peu être trop libéraliste quand les Etats-unis, le sont moins.
Ainsi au lieu de promouvoir la coopération, l'Europe laisse à la concurrence des pays.